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Reste à vivre ou comment « bien » s’endetter ?

Maintenir un reste à vivre sans tomber dans le surendettement ?
Peu nombreux sont les foyers en capacité de devenir propriétaire de leur résidence principale sans faire appel au crédit. De même, l’acquisition d’un véhicule, neuf ou d’occasion, se fait rarement en totalité sur fonds propres. Parfois, ce sont même des biens de consommation courante que les Français financent avec un crédit à la consommation, par le biais de cartes de fidélité liées à une réserve de trésorerie ou simplement en émettant plusieurs chèques.

Si s’endetter permet de réaliser des projets inenvisageables sans avance d’un capital remboursable ultérieurement, le faire à bon escient et sans en subir d’inconvénient n’est pas toujours évident.

Alors, quels éléments se cachent derrière les diverses facettes de l’endettement et comment en garder la maîtrise avec ou sans passer par un rachat de crédit.

Vivre à crédit ; sommes-nous tous endettés ?

Tout comme une entreprise, votre foyer doit pouvoir régler ses dettes avec ses revenus. Ces revenus doivent donc vous permettre de couvrir les remboursements de prêts à court, moyen et long terme en plus des dépenses liées aux besoins de la vie courante.

Sommes-nous tous des « M. Jourdain » de l’endettement ?

Au-delà du recours au crédit bancaire, il existe bien des façons de s’endetter. Ainsi, utiliser son autorisation de découvert ou simplement régler un achat en plusieurs fois sont des manières courantes d’y avoir recours.

De même, sans parfois en percevoir l’importance, solliciter une avance d’argent auprès d’un proche ou de salaire auprès de son employeur sont d’autres formes « d’endettement ».

reste a vivre

Pourquoi est-il important d’évaluer mon endettement ?

Être capable d’évaluer et de maîtriser son endettement dès l’indépendance financière permet tout autant de prévenir les difficultés liées à l’argent que de sereinement se constituer une épargne de précaution.

Ainsi, connaître sa capacité résiduelle d’endettement est utile pour estimer sa capacité à réaliser un projet nécessitant de recourir à un (nouveau) crédit par exemple.

De même, surveiller régulièrement son budget et sa capacité d’épargne pour, chaque mois, mettre de l’argent de côté, permet non seulement de disposer d’une épargne de précaution pour faire face aux imprévus mais aussi de réaliser des projets de plus long terme.

Comment estimer mon endettement ?

Il n’existe pas qu’une seule manière d’évaluer son endettement : plusieurs approches sont nécessaires pour en comprendre les ressorts et disposer d’une vision fiable de sa situation.

Comment calculer mon taux d’endettement ?

Ainsi, le classique « taux d’endettement », s’il est incontournable, n’est néanmoins pas totalement pertinent à lui seul. Il s’agit du ratio entre vos charges de prêts (+ loyer le cas échéant) et vos revenus sur l’année (ou mensualisés).

On l’exprime la plupart du temps en pourcentage, le ratio maximum usuel d’endettement équivalant au tiers de vos revenus, soit 33 %. À titre d’illustration, un foyer ayant 500 € de charges pour 2 000 € de revenus mensuels est endetté à 25 %.

Qu’est-ce que le reste à vivre ?

En complément de cette première, et indispensable, indication, le calcul du « reste à vivre » (ou « reste pour vivre ») est le plus important à déterminer.

Il permet en effet d’estimer ce qu’il reste chaque mois au foyer pour couvrir les dépenses de la vie courante, une fois déduits les frais fixes : loyer, mensualités de prêt, pensions éventuelles, règlements en plusieurs fois, etc.

Symétriquement, les revenus à prendre en charge comportent non seulement les salaires du ménage mais également les autres ressources telles les aides sociales, pensions, ou revenus fonciers, à partir du moment où celles-ci sont pérennes. La différence, en euros, entre ces deux éléments, permet d’estimer votre capacité à faire face aux dépenses de la vie courante (transport, alimentation, électricité, etc.) ainsi qu’aux imprévus.

Pourquoi ai-je le sentiment de disposer de plus/moins de moyens que des personnes ayant une situation sociable comparable à la mienne ?

En termes de budget, la situation de chaque foyer est spécifique et demande une analyse propre. En effet, de nombreux critères, complémentaires au taux d’endettement et au reste à vivre, sont à prendre en compte pour juger de la santé financière d’un ménage.

Par exemple, un reste à vivre de 1 900 € par mois n’aura pas le même impact selon que le foyer comporte 2 ou 5 membres, que les frais de transport sont importants ou pas (véhicules, distance du trajet domicile-travail, …), qu’il héberge une personne dépendante, etc. Ainsi, taux d’endettement et reste à vivre sont à leur tour à mettre en regard de votre situation particulière mais aussi en fonction de vos propres besoins et projets.

Que faire si je perds la maîtrise de mon budget ?

Si vous rencontrez des difficultés, ponctuelles ou régulières, n’attendez-pas : faites un point pour comprendre la situation et discutez-en avec votre banquier ou avec un courtier en rachat de crédits.

Pourquoi est-il important de communiquer avec mon banquier ?

Il peut arriver qu’on hésite avant de prendre contact avec la personne qui suit son compte en cas de difficultés. On peut alors recourir au découvert bancaire, autorisé ou non, combler un déficit en effectuant des transferts depuis un compte épargne, recourir à des réserves de trésorerie ou autre. Toutefois, repousser une entrevue avec son conseiller est rarement une bonne option.

Recourir au découvert, par exemple, permet de pallier une difficulté ponctuelle de trésorerie mais peut également aggraver votre situation si vous n’en respectez pas les termes (de durée et/ou de montant) car vous aurez de toute manière à le rembourser. Aussi, faire un point avec votre banquier dès l’apparition de difficultés financières vous permettra-t-il d’y voir plus clair, de mieux en mesurer l’importance et l’origine et de trouver des solutions avec lui.

Quels réflexes adopter en cas de perte de revenus ?

Votre banquier commencera en effet par estimer si vos revenus vous permettent de faire face à vos dépenses et, dans la négative, lequel des deux éléments a changé et s’il s’agit d’une situation passagère ou durable.

Du côté de vos revenus, une séparation, un arrêt de travail ponctuel (maladie, …) ou durable (chômage, …) peuvent être l’une des multiples raisons de leur diminution. Pour équilibrer votre budget, commencez par identifier les dépenses que vous pouvez réduire (ou différer).

Au niveau de votre trésorerie, relancez les éventuels organismes ou personnes vous devant de l’argent et, surtout, évitez les retards de paiement (impôts, crédits, factures diverses) qui, à la longue, ne feront qu’aggraver la situation (pénalités, etc.)

Enfin, évitez à tout prix de vous endetter par ailleurs : le recours à un nouveau crédit est rarement la solution pour faire face à des difficultés de trésorerie, ne faisant au contraire que les renforcer en augmentant vos charges et votre endettement.

À l’inverse, sollicitez un délai, voire un rééchelonnement de vos dettes auprès de vos créanciers.

De même, pensez, s’il y a lieu, à faire intervenir les différentes assurances couvrant vos engagements en cas de perte d’emploi, d’accident ou de maladie.

Le cas échéant, envisagez la solution d’un regroupement de vos crédits, amortissables mais également en compte courant.

Votre banque ainsi que certains établissements spécialisés en rachat de crédits proposent en effet de restructurer vos dettes (crédits voire autres) et de les regrouper en un seul prêt dont la mensualité pèsera moins sur votre budget.

Rescue Finances – Partenaire de votre rachat de crédits

 

 

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